Nos plus âgés

Ils sont seuls devant
Vont cahin cahan
Soufflant lentement
En silence en rang

Des années fanées
Cet air étonné
Et la vie volée
Ou rêve embué

Devant seuls devant
Halo éblouissant
D’un pas s’en allant
Du monde bruyant

Tous ces gens sont nés
Chanté et rêvé
Tout est emporté
Leurs vies racontées

Ils sont seuls devant
Le silence un chant
Au monde dormant
Au monde vivant

Dans l’éternité
Ils sont transportés
D’un doux feu bleuté
Ravis de beautés

Oui seuls maintenant
Oui seuls attendant
Ils sont seuls devant
Sur le chemin blanc

Paris, dimanche 29 mai 2011
Nicolas Chevalier Bahuaud

Les élégies en île de NCB

Entre Madère et Porto
Vol de nuit
Le 25 juin 2011

A dix heures de nuit

La beauté de la nuit
S’ éprend de l’océan
Et la nuit nous éblouit
D’un éclat insolent

A l’instant noir de nuit
Le jour est décadent
Au rythme des oublis
Des tambours lancinants

L’océan et la nuit
Du seul bleu festoyant
C’est un chant pour la vie
Comme avant un instant

Les amants réunis
Semblent même océan
D’un immense appétit
Heureux du firmament

Machico le 25 juin 2011
Fable surréaliste

L’animal millénaire
S’étirant d’océan
Plage au bord de la terre
Dos devant dos dormant

Ce rocher devant plaire
Du nom de Saint-Laurent
L’animal millénaire
S’enfuit du continent

Sur l’île de Madère
A l’est dans l’océan
Saint-Laurent trouve à faire
Les os d’un continent

L’animal millénaire
De face au continent
Lui devant solitaire
Séduit en Saint-Laurent

Machico le 25 juin 2011
Le chauffeur

Tel jaillit de la mer
Cet homme aux cheveux blonds
De sourire être fier
La beauté sans façon

Il était blond de mer
De Madère en rebonds
Au volcan en enfer
Il menait son fourgon

Qu’il était beau et fier
ce garçon tout en blond
D’un éclair d’un revers
S’enfuit dans l’horizon

Funchal le 25 juin 2011
Les élégies de Madère

Madère est une terre
La mer son océan
La forêt millénaire
Madère est un volcan

De passage éphémère
L’homme cet inconstant
Brûle tout l’île entière
L’homme n’est plus l’absent

C’est entre ciel et terre
Une ‘île au monde errant
Un sud couvert de pierres
Le nord impressionnant

Les lauriers du tertiaire
Ondulent face au vent
En vaisseaux millénaires
Flottent sur l’océan

Cette île c’est Madère
Au loin le continent
Seule en mer solitaire
Puis s’enlace au volcan

Funchal le 24 juin 2011
Bleu universel

L’ infini se confond
Entre mer entre ciel
Des lointains horizons
Du bleu universel

L’air est bleu de la mer
La mer est bleue de ciel
Le ciel semble la mer
Sur l’horizon pastel

C’est un monde à l’envers
Du bleu universel
Notre infini désert
Entre mer entre ciel

L’homme voit l’horizon
Il le croit éternel
Aux infinis rebonds
L’océan c’est le ciel

Madère le 23 juin 2011
Là-bas à l’horizon

Des flots sur l’horizon
Les blanches caravelles
Toute voile au canon
Semblaient terre nouvelle

La plage à l’horizon
La terre sentinelle
C’est l’or d’admiration
Des rouges caravelles

Madère le 23 juin 2011
Ces volcans sont la terre

L’olivier millénaire
Les cèdres éternels
Les lauriers du tertiaire
La mer perpétuelle

Les volcans sont la terre
Rougie des feux du ciel
Des chemins de Madère
Des vents sempiternels

Madère le 22 juin 2011
Les ouvriers des routes

C’est une île un jardin
Des hommes des chemins
Des routes à construire
Tant de vies se détruisent

La mer pour horizon
Labeurs à l’unisson
Dernier cri dernier rire
Tant de vies se détruisent

C’est une île un matin
Bien loin des lendemains
L’ouvrier de me dire
Tant de vies se détruisent

L’oubli des compagnons
Les absents des maisons
Tous pour nous souvenir
Où tous leurs noms s’inscrivent

Funchal le 22 juin 2011
L’île de Madère

L’onde verdoyante est un jardin océan
De longtemps le volcan sommeillait endormi
La forêt des lauriers balbutiait sous les vents
Avant l’homme venu avant l’île envahie

Blanches blanches voiles tachées croisées de sang
Gonflées des vents d’étoiles à nous ravir la nuit
Naviguaient à midi sur les mers de mille ans
La lune abasourdie se vautrait dans l’oubli

Seule tache blanche sur le jardin flottant
C’est l’homme aux appétits c’est l’homme qui détruit
Lui brûlant les branches lui le feu le volcan
Au nom d’un Dieu puissant croyant au paradis

C’est une île abondante de terre de sang
De cendres refroidies de cendres englouties
De l’eau du vin des fruits un Eden océan
La terre rougie des lointains infinis

Madère le 21 juin 2011
Douceur océane

Où sont les matins frais ?
Les soirs frais endormis
Chantant les jours épais
De chaleur à midi

Matins frais soirées fraîches
L’éphémère aboli
Longtemps semble si proche
Dans l’instant anobli

De nuit fraîche au jour frais
je suis nourri d’envies
Ce rêve au matin fait
L’océan l’embellit

La nuit le jour approche
L’appétit me sourit
Matins frais et nuits fraîches
Les infinis s’enfuient

Nicolas Chevalier Bahuaud NCB

Lettre aux poètes 1 du 1 Janvier 2011

La lettre des poètes, lettre d’un poète, c’est une initiative pour parler poésie, partager nos goûts, nos amitiés, et vous faire découvrir cet univers. Cette lettre en remerciement à Bruno Doucey pour ses conseils d’expérience.
Vous, les amis, la famille, les relations, associations et cercles et professionnels recevez cette lettre trimestrielle comme le souffle printanier d’une découverte dans vos vies, le souffle qui vous porte vers d’autres espaces, d’autres connaissances comme dans l’univers, un souffle déplaçant les planètes. Le poète vous demande de souffler à votre tour, de faire rebondir l’élan de la découverte.

Librairie Les mots à la Bouche Du 24 février au 16 mars 2011 David Cantero exposition PEOPLE
WWW.MOTSBOUCHE.COM Sous-sol, en colimaçon
6 rue Sainte Croix de la Bretonnerie
Paris Le Marais
Vendredi 28 janvier 19H
au sous-sol, en colimaçon
Regis Schlagdenhauffen
présente son livre
Triangle rose
La persécution nazie des homosexuels et sa mémoire

A PARAITRE

Philippe Besson : Retour parmi les hommes
Dix ans après « En l’absence des hommes », l’auteur a donné une suite à son premler roman : Après la mort de son jeune amant, Vincent de l’Etoile erre de pays en pays pour retourner en France en 1924 où il rencontre … Raymond Radiguet ! Le diable au corps par exemple
Julliard, janvier 2011

DELAMAIN, 155 St Honoré, Palais Royal

Jeudi 27 janvier 2011 à 19H
La librairie Delamain et les éditions Le passage
vous invite à rencontrer
Aliette Armel
à l’occasion de la parution de son dernier livre

« Pondichery, à l’aurore »

La SOCIETE DES POETES FRANCAIS
16 rue Monsieur le Prince Paris 6
Les Lundis à 20H WWW.SOCIETEDESPOETESFRANCAIS.EU
AGORA
La revue trimestrielle Octobre-Décembre No 53

Les poètes Jean-Noël Cordier et Michel Beaugency. Ils m’ont parrainés comme Sociétaire de la SPF

LES INFOS Les jardins d’Olivier, Olivier Pochard, un ami, spécialiste de la Nature et des livres, à découvrir : 27 rue Gay Lussac RER Luxembourg; Il vient d’ouvrir.
Robert Expert http://www.roberexpert.com sera le paon d’une pièce de Marcel Aymé le 11 mars 2011 amphitéâtre de Bastille
Cité de la musique de la Vilette, surveiller les concerts de DIOTIMA avec Naaman Sluchin au violon et autres programmations super.
Au théâtre Le tigre bleu de l’Euphrate, pièce de Laurent Gaudé sur Alexandre le Grand en Indes.
La revue Inverses pense à consacrer un numéro au poète Nicolas Chevalier Bahuaud.

Lettre aux poètes 2 du 1 mars 2011

Bernard, cet hiver A Bernard Pasquin

C’était avant la Saint jean
C’était avant le printemps

Virevoltez au soleil
Elevez-vous sans pareil

Flammes d’or, cendres dorées
Au vent flottez vers l’été

Là-bas, c’est nous, c’est l’Italie
Et nous déjà parlons de vie

Là-haut, ami de pensée
En-bas tu vis d’être aimé

Volez cendres de mémoire
Feu d’amitié, fol espoir

Seul le vent t’emmènera
La terre elle accueillera

C’était avant la Saint jean
C’était avant le printemps Nicolas Chevalier Bahuaud

C’est le 21 mars, le nouvel iranien
C’est Le printemps qui nous enchante de poésie et la vie pourtant est cruelle en ces temps de printemps. Outre-mer la vie bascule et le salon du livre outre-terre au Nord, c’est fini. Saison en enfer pour certains, saison d’éveil pour d’autres. Un concert mémoire aux disparus de l’Empire à la salle Pleyel le vendredi 18 mars 2011 ; et voici la musique au service des disparus pour le plaisir des vivants et la poésie durement éprouvée par notre Nature vagabonde. A l’heure de l’entraide internationale, il est rassurant de constater que l’Humanité est encore solidaire. Voici tout de même les informations du poète pour nous réjouir ensemble :

La revue Inverses a fêté ses dix ans en 2010 et l’Europe des homosexualités, de Londres à Istanbul est son dernier cahier remarquable à lire.

Les jardins d’olivier dont je parlais dans la première lettre est aussi un site maintenant et vous pouvez commander en ligne tout comme venir butiner ; au choix l’anthologie des flâneurs, poèmes à Paris de Jacques Jouet, plus ésotérique, le bonheur d’être plante de Patrick Blanc.
27 rue Gay Lussac paris, RER Luxembourg, bus RATP 27.

Librairie Les mots à la Bouche Il est paru le dernier
6 rue Ste Croix de la Bretonnerie Philippe Besson
Jeudi, 19 mai 2011, à partir de 19 heures : Retour parmi les hommes
Jean-Luc Romero
signera son nouveau livre Les lundis de la SPF à 15 H
Homopoliticus Société des Poètes Français
(à paraître aux Editions Florent Massot) 16 rue Monsieur le Prince
Lundi 28 mars, 18 avril, 23 juin

De ma trilogie littéraire XXI, Laurent Gaudé, son théâtre, Médée Kali, Salina…

Au théâtre, La nuit des dupes, comédie de cape et de canapé signée Michel Heim
dernières représentations, 22 et 23 mars et 29 et 30 mars
Théâtre des Variétés, petite salle
A voir aussi au Théâtre : La dernière nuit de Sand et Musset
Petit Saint Martin 21H, remarquable
Rappel aux Mathurins : Parlez-moi de Tenessee, brillant

Rendez-vous aux Ricochets Poétiques, tous les derniers jeudis du mois à 20 H
Café de la Mairie, 8 place St Sulplice, 1er étage
Des poètes impromptus se pressent, libres ou alexandrins…
Vendredi 25 mars au Globo, pink génération 69, de 20H à minuit dansant 20E
Tous quelque chose de rose

Lettre aux poètes 3 du 1 juin 2011

Le poète reconnu

Il y a Jacqueline de Romilly, Ghislain de Diesbach et pour la trilogie reconnaissante jean Chalon vient d’honorer le poète dans sa dernière publication, Chers contemporains, page 85 , en dédicaçant que le poète Nicolas Chevalier Bahuaud s’y reconnaîtra peut-être. Son éditeur présente Chers contemporains comme le pendant de son précédent ouvrage, Femmes éternellement.

L’ami voyageur

Les voyages sont ma source d’inspiration dès le premier recueil des Mots basculés et de rencontrer d’autres voyageurs de chez moi venant d’autres continents alors c’est la boucle de ma vie ; à signaler ainsi le premier roman de Célestin Clamra chez l’harmattan intitulé :  » Fils du ciel, de Kindiri à Manhattan « . Kindiri est au Tchad.
Né au Tchad, expert en art africain, il vit aujourd’hui à New York et s’exprime en Français. C’est à Paris que je le rencontrais et parlant du Tchad que j’ai servi en tant que steward, Célestin est alors resté un ami que j’aime vous faire découvrir.

Le marché

C’est au Marché de la Poésie que je m’adresse, celui qui ferme ses portes aux poètes qui n’ont pas trois publications au moins chez un des éditeurs retenus par eux. Marché me fait penser de suite à mercantile et l’ Euro ; je pense aux pays qui doivent se serrer la ceinture, je pense aux échanges écrits contre argent, je vois les riches qui se paient leurs stands, qui s’achètent leurs livres, je vois ceux pour qui la Poésie est un commerce.

L’été

Il faut être parisien, c’est vrai, pour ce qui suit : du 15 juillet au 15 août, des poètes se réunissent aux Tuileries, place Concorde, les lundis à 20 heures au bassin d’Apolon avec son pique-nique. Lectures en plein air des auteurs ou des passionnés, le tout dans la plus grande convivialité. Merci à la Cave à Poème de nous permettre ce relaie de l’été et à la Société des Poètes Français qui parraine les poètes.

Les nouvelles

C’est avant de partir que je vous adresse mes bons souhaits de vacances d’été et s’il n’y a pas de nouvelles cette fois-ci, c’est parce que le poète est débordé et attaqué par des emmerdeurs en permanence et qu’il est trop occupé pour s’ouvrir à d’autres mondes que le sien. Partir est une bouffée d’oxygène afin de mieux survivre dans une société hypocrite et odieuse.
Le thème de mon troisième volume est celui des étoiles et des planètes et vous comprenez bien alors l’importance du sujet qui me permet l’évasion. Le quatrième, j’ai décidé d’entrer dans la mêlée en traitant des mes contemporains, mes voisins, les parisiens, ceux qui m’entourent, petit voyage autour du poète…

Sortir

En Avignon, le Français, en juillet, Andromaque, et Clément Hervieu-Léger que je salue alors qu’il est critiqué, allez les voir, c’est beau, c’est juste.

Christian Schiaretti met Strindberg en scène à la Colline, en partenariat avec le TNP de Villeurbanne. Clara Simpson et Wladimir Yordanoff sont passionnants et c’est une découverte pour le poète parisien qu’il veut partager avec vous.

Garnier me surprend à cette saison ; Rain de Anne Teresa de Keersmaeker fait son entrée au répertoire et par un travail de un pour un de chaque ballet le ballet de l’Opéra de Paris nous a enchanté.

Au théâtre Mouffetard, c’est Claudel et l’Echange avec Xavier Lemaire remarquable metteur en scène dans la clarté du texte, l’évidence de la poésie du texte. Isabelle Andréani est tellement Marthe alors que je la voyais Sand aussi dans  » La dernière nuit « . Le ballet du drap offrant la nudité de Grégori Baquet est d’une esthétique rêveuse ; A voir Théâtre la Luna au Off d’Avignon du 8 au 31 juillet à 10H45, et oui c’est tôt !

Enfin, la Cité de l’architecture au Trocadéro à Paris présente  » La ville fertile  » et le travail de Roberto Burle Marx en parallèle. Rêver la ville et enfin en prendre conscience alors merci à la Cité et saluts à toi Burle Marx. Jusqu’au 24 juillet.

Vous n’étiez pas au Châtelet pour la symphonie numéro 8 de Malher ; un bonheur, une si belle interprétation.
Et mon petit chouchou pour la chanson française ; découverte récente sur RFi d’abord et à la Maroquinerie ensuite. Joseph d’Anvers, Rouge fer.

Bonnes vacances et ne vous perdez pas dans la monstrueuse rentrée littéraire

Nicolas Chevalier Bahuaud

Le Reid’s

Funchal le 25 juin 2011

Le soleil à midi
Fort de feu il explose
Offrant l’ombre à l’oubli
D’ humer la fleur éclose

Aux arches embellies
La table en blanc expose
Lumineuse de vie
Deux whiskys blonds et roses

Le jardin à midi
A cette heure on arrose
L’océan clapotis
Tinte calme et repose

Aux lointains éblouis
Nos regards s’interposent
A l’ombre de midi
Le silence s’impose

Nicolas Chevalier Bahuaud

Lettre des poètes 5 du 1 décembre 2011

Les fêtes, vive les fêtes de fin d’année
De Saint Nicolas à Noël au nouvel an
Protégeons nous en bonne santé emmené
Nouvelle année bons voeux nous amuser vivants

Dois-je faire l’aveu du poète déçu de la vie poétique parisienne ; des poètes qui se retrouvent entre eux pour se congratuler tout le temps. Certes, ce n’est pas de la méchanceté mais j’allais à ces réunions pour me comparer, comprendre l’actualité poétique, penser discuter de Poésie, et pourtant dans des lieux ronflants d’histoire,
des lieux emplis de poètes divers mais un seul sentiment me sidère l’ennui…
Je suis méchant peut-être mais je ne les comprends pas. Ils ne chantent pas, ils ne jouent pas de la Poésie. Pourquoi la Poésie est-elle sortie de scène ?

Il y a des rendez-vous très proches alors faites attention :

A la Maison de la Poésie, entretiens et Poésie le 10 décembre à 16 heures sur Traduction et Poésie et le 21 janvier à 16 heures sur La Politique des êtres parlants.
Il y a aussi Jean Pierre Siméon qui est venu parler des Figures d’humanité à la Maison de la Poésie, lui, son Printemps des poètes qui ferme ses portes à être référencé sur leur site aux poètes non édités chez les éditeurs choisis par ce site. Quelle belle hypocrisie que ce monde actuel.

En musique, elle parle, sur la folie, le corps et l’âme, c’est à Paris, à la Cité de la Musique du 9 au 17 décembre à la folie et du 8 au 22 janvier la biennale des quatuors à cordes ; à signaler du 5 janvier au 17 juin 2012, accueil des nouvelles générations, ça va sonner…

En musique alors pensez électronique et les mélanges car le poète a des voisins compositeurs qui font la Une de l’actualité. Des jeunes papas bienheureux avec le succès de Brainwash pour Tom Fire ou de Taki 183 avec Dye. A réécouter ou écouter tout simplement pour le plus grand des plaisirs.

ET l’ENFER, c’est le titre du recueil de nouvelles de Francis Baratte publié aux éditions Rive Opposée en novembre 2011. A lire absolument.
Deux librairies historiques à Paris distribuent le recueil :
La librairie Auguste Fontaine, à l’angle de la rue Laborde et du boulevard Haussmann, « j’ai ça et ça, mais malheureusement, je n’ai pas le livre qu’il veut » !
La librairie Delamain, du Palais Royal à la place Colette en 1906 puis Gallimard en 1986.

Le palais de la découverte débute une exposition permanente sur la cosmologie le 14 janvier prochain.

Le Planétarium de la Cité des Sciences montre un Voyage vers les étoiles : regardez. Film enveloppant à 360 degrés suivi d’un spectacle présenté en direct par un médiateur scientifique intitulé A la découverte des étoiles.
Jusqu’au 16 décembre les fins de semaine seulement entre 12 et 17 heures puis du 17 au 31 décembre tous les jours.

Sur le site de POEZIBAO vous avez l’actualité poétique des prix décernés et des morts des poètes aussi.

Lettre des poètes 4 du 1 septembre 2011

Funchal le 25 juin 2011

Le Reid’s

Le soleil à midi
Fort de feu il explose
Offrant l’ombre à l’oubli
D’ humer la fleur éclose

Aux arches embellies
La table en blanc expose
Lumineuse de vie
Deux whiskys blonds et roses

Le jardin à midi
A cette heure on arrose
L’océan clapotis
Tinte calme et repose

Aux lointains éblouis
Nos regards s’interposent
A l’ombre de midi
Le silence s’impose

La rentrée du poète

Très beau séjour découverte de Madère en juin dernier et bel été harmonieux à Paris si l’on ne veut pas considérer le climat pour les plus ardents au soleil.
Un carnet de poème intitulé Madère, Souvenirs est imprimé et en ligne sur le blog ; à découvrir une dizaine d’impressions de voyage.

Hauts lieux
Je vous parlais dernièrement des jardins d’Olivier rue Gay Lussac à Paris, souvenez-vous la librairie pour les jardins et autour des jardins pour petits et grands, courrez-y flâner ! C’est sur proposition de la Mairie de Paris que des espaces des livres ont ouverts dans tous les arrondissements et les Jardins d’Olivier ont ouvert dans ce cadre institutionnel et parisien. Un autre espace que j’ai découverts pas très loin de celui des jardins est le Flâneur des deux rives, en haut de la rue Monsieur le Prince, au 60, presque à l’angle du Saint Germain, quartier du jardin du Luxembourg. En vitrine, petit carré noir sur fond blanc, un livre sur quatre longs poèmes de Maïakovsky traduites par Deluy et illustrés par les superbes tirages en perspectives de Rodotchenko et à l’intérieur de la BD au roman et du théâtre à la poésie et pas n’importe laquelle, pas seulement celle des gros éditeurs mais celles aussi des petits et talentueux. Bel univers que ces gens là !

Livre
Je vous parlai récemment du livre de Célestin Clamra intitulé Fils du ciel, de Kindiri à Manhattan, enfant d’une double initiation, celle de sa tribu Sara du Tchad et celle face au monde occidental. Un récit captivant, à lire comme un témoignage nécessaire à une heure de vérité avec nos préjugés et nos renfermements. Je me dis Citoyen du monde et je sais maintenant pourquoi. Livre publié chez L’Harmattan.

Théâtre hors les murs

Expression reprise par le Français, place Colette, oui mais pour travaux alors hors les murs cette saison à marivauder au 104 municipal. Cela fait prolétaire mais c’est bien sympathique et fou de joie.

C’est le Nord Ouest rue du faubourg Montmartre à paris qui surprend toujours dans ses intégrales. Rien de pornographique, que du talent et le texte. En ce moment Sartre, Camus, De Gaulle jusqu’au 2 octobre.

Au musée Guimet à Paris, le Japon à l’honneur jusqu’en janvier 2012. Rencontres, expositions, projections, concerts et tout pour découvrir un Empire.

Politique

Faudra-t-il dire stop aux requins des finances avant qu’ils nous foutent tous dans le mur. cet homme insatiable ne saura jamais s’arrêter. Il se détruit lui-même et détruit les autres. Quelle honte d’être humain de vivre en laissant faire ces moins que rien.
Se pose la question de l’engagement, de la responsabilité, du courage ; rejoignons les Peuples indignés, révoltés, emportés pour signaler notre existence à la place de l’argent.

Bernard, cet hiver

A Bernard Pasquin

C’était avant la Saint-Jean
C’était avant le printemps

Virevoltez au soleil
Elevez-vous sans pareil

Flammes d’or cendres dorées
Au vent flottez vers l’été

C’était avant la Saint-Jean
C’était avant le printemps

Là-bas, c’est nous, c’est l’Italie
Et nous déjà parlons de vie

Là-haut ami de pensées
En-bas tu vis d’être aimé

C’était avant la Saint-Jean
C’était avant le printemps

Volez cendres de mémoires
Feu d’amitié, fol espoir

Seul le vent t’emmènera
La terre elle accueillera

C’était avant la Saint-Jean
C’était avant le printemps

Nicolas Chevalier Bahuaud

A Jacqueline de Romilly

Voir et ne pas voir
Divine mémoire
Laissant seul l’espoir
De rêver pour croire

Voir pour entrevoir
Passé dérisoire
Souvenirs en noir
D’une vie d’histoires

Non voir c’est rêver
Des instants rangés
Voir imaginer
Passés oubliés

Voir sans regarder
Seul un mot lâché
Seul pour s’évader
Présent effacé

Souvenir rêvé
Et se laisser choir
Sourires en pensées
Et rêver de voir

Nicolas Chevalier Bahuaud